Paix et réseaux sociaux : une belle expérience s'est terminée

« Et si on osait la paix sur les réseaux sociaux ? » Cette question audacieuse était posée dès septembre dernier aux jeunes de 15 à 22 ans en Fédération Wallonie Bruxelles par la RTBF, le Mundaneum, Action Média Jeunes et le « No Hate Speech Movement » du BIJ !

Le cadre référentiel de l’éducation aux médias et à la citoyenneté était clair dès le départ, et le chemin pour y parvenir a réuni près de 60 jeunes provenant de divers horizons (Bruxelles, Marche-en-Famenne, Couvin, Eghezée, Mons, Namur) . Des citoyens en devenir qui ont eu la chance de vivre cette aventure visant la lutte contre le discours haineux en ligne !

« Et si on osait la paix sur les réseaux sociaux ? » était l’occasion – trop rare quand on est adolescent - de réfléchir à la signification de la notion de pacifisme au 19ème siècle, et de la confronter à notre perception de la paix aujourd’hui. Pour cela, les jeunes ont voyagé au cœur du Mundaneum le « Google de papier » à travers l’exposition « Et si on osait la paix ? »

Une visite commentée par historiens et archivistes à la suite de laquelle les jeunes ont pu créer, challengés par les animatrices de la namuroise AMJ, leur propre affiche et faire passer leur message de paix !

Une rencontre avec des professionnels de la modération et du journalisme en ligne à la RTBF leur a aussi permis de réaliser une courte vidéo où ils pouvaient s’exprimer sur les thématiques abordées. « Une démarche particulièrement riche pour comprendre et réfléchir ensemble à la liberté d’expression et ses limites, en particulier autour des questions de religions, d’origines, de respect ou d’opinions », confie Louise Monaux (RTBF).

Depuis le lancement du projet « Et si on osait la paix sur les réseaux sociaux », le monde assiste à l’explosion du phénomène des fake news… Notre sentiment au final : une belle aventure humaine et la conviction de jouer un rôle fondamental pour la jeunesse dans nos écosystèmes ultra connectés.

 

Les thématiques abordées étaient larges, mais parfois compliquées,
ce qui apportait une dimension intéressante de réflexion et de questionnement.
Un réel défi qui a été relevé avec succès !
- Sophie Lapy, animatrice (Action Média Jeunes)

C'est un projet intéressant car ça peut nous aider à nous protéger
sur les réseaux sociaux
- Helin, 16 ans

Je souhaite qu'on arrête d'harceler les gens sur internet,
ça peut détruire une personne
- Angélique, 17 ans